L’équipe en place le jour de l’accouchement, début octobre, n’a pas pu « identifier la maman comme étant porteuse d’une bactérie de type streptocoque B », faute de renseignement dans son dossier, explique l’hôpital.
Le centre hospitalier de Mont-de-Marsan (Landes) a reconnu un « dysfonctionnement » interne après la mort début octobre d’un nourrisson quelques jours après sa naissance , faute de prise en charge d’une infection non détectée chez la future mère.
Dans un communiqué publié jeudi 27 octobre, la direction du centre précise que la petite fille est née « dans des conditions difficiles » le 6 octobre au pôle Mère Enfants de l’hôpital et qu’elle est morte quatre jours plus tard, malgré un transfert au CHU de Bordeaux.
L’équipe en place le jour de l’accouchement n’a pas pu « identifier la maman comme étant porteuse d’une bactérie de type streptocoque B », faute de renseignement dans son dossier, explique l’hôpital dans une évaluation interne. « Il semblerait à première vue qu’il n’y ait pas eu de report de l’information entre deux dossiers », celui de la patiente et celui de la maternité, explique à l’AFP une source proche du dossier.
« Dès à présent, des mesures correctives concernant la traçabilité et la chaîne d’alerte sont déjà mises en œuvre afin d’éviter toute situation similaire », précise l’hôpital, dont la maternité assure plus de 1 200 naissances chaque année. « L’ensemble des éléments » ont été transmis à l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine, poursuit encore le centre hospitalier, qui a proposé aux parents « un accompagnement adapté ».