Pascal et Alexandre Riche sont éleveurs de vaches charolaises de père en fils. La reprise d’exploitation est de plus en plus rare, car la filière de l’élevage peine à recruter.
Lundi 3 octobre, un père et son fils, tous deux éleveurs de vaches et taureaux de race charolaise, s’apprêtent à emmener un taureau pour un concours. « On y va pour essayer de gagner, mais ce n’est pas facile », explique Pascal Riche, éleveur à Lucenay (Rhône). L’animal, Rivaldo, a deux ans et demi et pèse 1 300 kilos. Il concourt dans la catégorie jeune mâle reproducteur et est lavé et brossé avant d’être présenté. « Les caractéristiques de la race charolaise, c’est une robe vraiment blanche, toute uniforme », indique Alexandre Riche, éleveur à Lucenay (Rhône).
Un métier qui n’attire pas les jeunes
L’exploitation compte environ 200 bêtes et Pascal, 64 ans, prendra sa retraite l’année prochaine. Alexandre, son fils, 31 ans, travaille avec lui depuis dix ans. La relève est assurée, ce qui n’est pas toujours le cas. « On n’a pas assez de jeunes qui sont motivés pour venir dans ce métier », constate Pascal Riche. Avec l’augmentation des cours de la viande, la filière est de nouveau plus attractive. Horaires, disponibilités… Les contraintes du métier sont cependant nombreuses.